« Il n’y a de captifs que ceux qui veulent bien le rester »
En lisant cette phrase on comprend qu’on ne reste
pas dans la capture par hasard. Et s’il arrive que nous nous trouvions capturés
par accident, le fait d’y rester revient à nous. On ne reste captif que par
volonté. Est-ce que ce que dit l’auteur est vrai ?
L’auteur confond entre ce qui existe et ce
qu’il espère. L’auteur vante la volonté, le libre arbitre et en revanche il
déteste la domination et l’aliénation à tel point qu’il ne reconnaît qu’une
seule forme de capture, c’est la capture par volonté. Je ne crois pas que
lui-même croit que ses propos sont crédibles. Il parait que l’auteur a pris
cette position uniquement pour encourager chaque individu à arracher sa
liberté, à détruire sa cage.
Si nous prenons la pauvreté, l’ignorance et
la maladie comme des entraves alors là on se demande pourquoi il y a des gens
qui vivent ces conditions silencieusement ? Pourquoi ils ne détruisent pas
leurs cages si il est en leur possibilité de dépasser ces conditions et si
« il n’y a de captifs que ceux qui veulent bien le rester » ?
En effet si ils le restent c’est parce
qu’ils n’ont pas pu dépasser leurs conditions lamentables.
Il n’y a personne qui veut être captif de la pauvreté ou de la maladie.